La météo ayant quelque peu contrarié la course du 25 mars (stoppée – on l’imagine – aux abords du lac du Crozet, mais cela aurait pu être n’importe où ailleurs compte-tenu de l’étendue de la visibilité), c’est donc le col du Loup, dans Belledonne, que Jean-Luc, frustré, a remis au programme du lundi de Pâques. La météo – température douce, voile nuageux et vent forcissant dans la journée – nous incite à fixer un rendez-vous tôt sur le Mail, à 7h. Vers 9 h l’équipe se retrouve à pied d’œuvre au parking de Freydière.
Un ciel encore clair où déjà s’effilochent les premiers filaments nuageux ; aucun regel en effet, la neige tombée d’abondance dans les jours précédents, est bien lourde dès le matin ; l’espoir d’une bonne poudre s’estompe, mais était visiblement partagé, car le parking se remplit vite. |
Montée en forêt tandis que le soleil pointe derrière la Grande Lance, sortie prudente dans la combe Mottin où les escargots géants nous encerclent descendus des pentes du Grand Colon, nous parvenons au point d’abandon du WE précédent, au lac du Crozet, sans encombre. Puis c’est l’ascension vers le secret vallon suspendu du Loup. Les peaux de plus en plus mouillées en cours de montée se mettent à botter au contact de la fraîche et nous freinent (ainsi que l’estomac lourd d’excès chocolatés de certains la veille ?). Ceux concernés se contenteront d’une montée jusqu’aux abords du lac du Loup et laisseront les lièvres plus rapides avaler le raidillon du col. Le ciel s’assombrissant et Eole se manifestant comme prévu, personne n’envisage un long farniente. Les tortues et les lièvres se retrouvent au lac du Crozet, puis en deux "descentes" arrivent à Freydière et … s’en envoient une, derrière le gosier, à la Gélinotte.
Un bon bol d’air, et une course enfin réussie (… une première pour Jean-Luc, course que tout Grenoblois, fut-il Voironnais, ne peut manquer d’avoir fait dans sa vie de randonneur).