• Dernière modification de la publication :15 avril 2024

Une nouvelle destination cette année pour nos séjours de ski de randonnée : les Aravis.
Une nouvelle fois (réchauffement climatique oblige) : nos poils ont davantage blanchi que la moyenne montagne, à l’approche de l’échéance, et les blancs flocons sont restés peu abondants. Enfin ! peu avant notre arrivée, une légère couche de neige est venue recouvrir les pentes à haute altitude. En étudiant bien la carte, et en consentant quelques kilomètres en voiture, nous avons pu choisir des objectifs toujours skiables en limitant le portage.
Deux groupes se sont constitués en fonction des appétences et envies de chacun. Celui des « Chamois » tenté par les bonnes pentes et belles dénivelées ; celui des « Bras Cassés* » aux ambitions plus modérées, prenant en considération les petites formes de certains.

Dimanche 25 février

Nous montons tous au parking des Chandoches, au plus près de notre hôtel. A près de 1400m, nous espérons chausser les skis dès la voiture. Espoir … presque satisfait. Il faut marcher tout de même jusqu’à l’entrée de l’alpage des Fontanettes pour vraiment envisager skier. Les « Bras Cassés », Pierre en tête, montent au col de la Tulle ; trois « Chamois » s’attaquent d’emblée au Mont Charvin. Les conditions sont vite excellentes pour le ski en recherchant les ubacs où une poudreuse légère est conservée. Ardue est la montée au Mont Charvin, dans une pente soutenue qui nécessite l’usage des crampons.

Lundi 26 février

Les « Chamois » partent vers le col des Contrebandiers (2381 m). Un peu de portage certes, mais un beau vallon sauvage, sans croiser ni … gens d’armes, ni véritable chamois d’ailleurs.
Les « Bras Cassés », eux, visitent la station de Seythenex – la Sambuy, visible depuis l’hôtel, où un peu de neige fraîche est tombée dans la nuit, malgré l’altitude modeste (1150 m). Du haut du télésiège (à l’arrêt), on poursuit jusqu’à la Petite Sambuy (2107 m) d’où la vue est exceptionnelle vers le lac d’Annecy. Belle descente ! On « se gave » de poudre ; même si l’on termine … sur le gazon.

Mardi 27 février

Les « Chamois » (qui sont quatre cette fois) partent des Confins, à la Clusaz. A 1400 m, le départ est possible skis aux pieds. Montée vers Tête Pelouse (2537 m) par la combe du Crêt. En Option un « Trou de la Mouche » (+ 300 m) pour deux acharnés d’entre nous. Descente en boucle par la combe de Bella Cha, ou en aller-retour par la combe de montée.
Les « Bras cassés », que leur leader éponyme a abandonnés (ils sont quatre également), partent sur l’itinéraire officiel de la Clusaz, en marge des pistes du « Belvédère » vers le col des Aravis.

Mercredi 28 février

Les « Chamois » (de nouveau quatre) s’activent dans l’ascension de la Tournette (2351 m). Portage de 900 à 1200m. Il faut sortir du bois quasiment pour chausser les skis. La neige s’alourdit (et peut devenir collante). On profite d’une belle éclaircie pour la montée. On n’en profite pas pour la descente ! Dans la purée de pois, on n’y voit goutte. M’enfin … tout se termine bien.
Les « Bras Cassés », eux, partent à la découverte du Roc des Tours (1994 m), au-dessus du Chinaillon. La visibilité n’y est pas meilleure (euphémisme).

Jeudi 29 février

Jour du départ, on quitte notre sympathique hébergement. Mais on en profite encore, sur la route du retour, pour une cinquième journée de ski. C’est la Grande Sambuy (2198 m), pour les « Chamois » (de nouveau trois). Ils n’y retrouvent pas les belles conditions de lundi ! Neige pourrie-regelée, quasi inskiable. D’ailleurs, il faut porter secours à une skieuse accidentée …
Ski sur les pistes du Collet d’Allevard pour cinq « Bras Cassés » … qui ressortent indemnes, et bronzés.

On a, pendant ce séjour, profité au mieux d’un enneigement limité à moyenne altitude. … Et profité de l’accueil « au top » à l’hôtel-relais du Charvin. Une belle adresse à retenir. Le 2ème groupe (en mars) confirmera on l’espère.

Le compte-rendu en image est ici (à regarder en « plein écran ») 

* le nom, proposé par votre narrateur, correspond à peu de chose près à son état physique du moment, le conduisant à jongler de fait entre les deux groupes.